
QUATRE BONNES RAISONS
POUR PRATIQUER DES CAS CLINIQUES

Se confronter à la réalité d’un cas clinique nécessite un peu de courage au début.
Il faut « se jeter à l’eau » pour se rendre compte que l’on ne sait pas encore très bien nager.
Parce que dans notre tête, dans l’espace du mental qui est celui de la théorie, nous avons vite fait de croire que nous savons, mais la réalité offre bien souvent des surprises.
Ainsi, cela nous oblige à admettre des lacunes, des oublis ou des défauts de compréhension.
Et grâce à cela nous pouvons assimiler, rafraichir ou corriger l’information.
Revenir sur des notions théoriques
L’étude des cas cliniques permet de faire des rappels
sur la théorie fondamentale

Des heures de pratique en « mode simulation »
L’étude des cas cliniques permet de donner de la vie à la théorie fondamentale en se donnant le droit à l’erreur
Se trouver face à un vrai patient est un vrai challenge parce que nous devons associer les connaissances acquises avec la chimie d’une rencontre qui peut vite devenir émotionnelle et semer le trouble dans notre esprit. Au début, les mécanismes d’analyses sont encore fragiles et notre empathie peut aussi nous perturber. Alors bien souvent après la consultation nous nous disons « j’aurais dû, j’aurais pu, pourquoi n’y ai-je pas pensé ? ».
C’est pourquoi, l’étude des cas cliniques en « mode simulation » nous permet de nous aguerrir et de créer ce sentiment de confiance en soi tant espéré.

Donner vie aux connaissances théoriques
L’étude des cas cliniques permet d’articuler les connaissances théoriques en les adaptant à la réalité d’un cas clinique.
Tout comme au cinéma, les connaissances théoriques sont quelques fois trompeuses parce bien souvent la réalité dépasse la fiction, la théorie. Ainsi, nous pouvons facilement sombrer dans la complexité de l’analyse et nous y perdre alors que la réalité d’un cas clinique demande une réponse simple et claire.Ce n’est pas la théorie qui doit circonscrire le cas clinique mais le contraire. C’est le cas clinique qui doit interpeller les connaissances théoriques.
C’est le cas clinique qui donne la vie aux connaissances théoriques.

Assimiler progressivement les processus pathologiques
L’étude des cas cliniques révèle les processus pathologiques qui sont la clé de la compréhension du diagnostic
A force de pratiquer des cas cliniques on finit par s’élever au-dessus de la multitude des informations et des connaissances. En prenant de l’altitude, on développe la « vue de l’aigle » pour identifier des mécanismes similaires chez tous les êtres humains. Ces mécanismes sont les processus pathologiques selon lesquels le symptôme se crée. Il existe donc un ensemble limité de processus pathologiques relativement complexes et qu’il convient d’assimiler pour s’offrir la liberté de se placer dans le paysage ou bien de choisir de s’en extraire pour le contempler.